Peintures      
         
 
 
         
 
Les arrières ports et les bassins, grues rouillées, câbles, ambiances sombres, inquiétantes qui évoquent parfois l’univers du roman noir.
Comme une frontière entre terre et mer, où fleurissent les bâtiments insolites aux architectures désuètes souvent liés à l’activité maritime.
Etrange banalité des lieux, des carrefours déserts, des panneaux signalétiques, fenêtres obscures et horizons absents.
  
         
 
 
         
 
Vestiges d’une époque révolue, ils deviennent, dans une phase de transition, des décors de théâtre, souvent des lieux presque vides où la lumière pénètre par effraction.
Le smoking et le blouson, chemise bleue ouverte… Suspendus sur un fil, ils réfléchissent ou absorbent la lumière, révèlent le corps qu’ils recouvrent, hasard prévisible d’un agencement des ombres et des plis.
Espace délimité du lieu clos, où personnages et objets se définissent par leur disposition, moment spécifique d’une ambiance particulière.
  
         
 
 
         
 

Ils sont là, sur un coin de table, verres, bouteilles, chiffons, les ombres des uns se portent sur les autres, sculptures éphémères et dérisoires.